L’enquête sur la l’enquête sur la gestion politique de la pandémie de Covid-19 en France a été officiellement close ce lundi 30 décembre 2024 à la suite de la décision de la Cour de justice de la République (CJR).
La Cour de justice de la République (CJR) a clos l’enquête sur la gestion de la pandémie de Covid-19 par le gouvernement français. Selon les informations dévoilées ce 30 décembre 2024, aucune mise en examen n’a été retenue contre les anciens membres du gouvernement impliqués. Il s’agit notamment de l’ex-locataire de Matignon Édouard Philippe et des anciens ministres Olivier Véran et Agnès Buzyn, rapporte Ouest France.
Dès le début du confinement, des particuliers, médecins et associations avaient saisi la justice. Ils ont dénoncé le manque de masques de protection, le maintien des élections municipales et le délai jugé excessif pour activer le centre de crise sanitaire. Ces accusations visaient directement la gestion de la crise sanitaire par les responsables politiques. La CJR a estimé que le délit de « mise en danger de la vie d’autrui » ne s’appliquait pas dans ce dossier. Ce motif avait initialement conduit à la mise en examen d’Agnès Buzyn en 2021. Cependant, cette mise en examen a été annulée en 2023 par la Cour de cassation.
Agnès Buzyn, ainsi qu’Édouard Philippe et Olivier Véran ont été placés sous le statut de témoin assisté pour les chefs d’accusation de « mise en danger de la vie d’autrui » et « abstention volontaire de combattre un sinistre ». Ce statut intermédiaire marque l’absence de charges suffisantes pour une mise en examen. Cette décision met fin à une enquête emblématique des tensions suscitées par la gestion politique de la pandémie. Si la justice n’a pas établi de responsabilités pénales, les débats sur les responsabilités politiques et morales continuent de diviser l’opinion publique.
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