KONRAD K./SIPA
Dans un courrier adressé aux enseignants jeudi soir, le ministre de l’Éducation,, Jean-Michel Blanquer a souligné que les enseignements de ces spécialités seront évalués sur la base des moyennes des trois trimestres de Terminale de ces enseignements.
Depuis plusieurs semaines, professeurs, élèves, parents d’élèves et syndicats ont demandé l’annulation ou le report de ces épreuves du baccalauréat prévues en mars. Philippe Vincent, le secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d’établissement a qualifié cette annulation des épreuves de spécialité comme "une décision raisonnable et pragmatique dans le contexte actuel", rapporte Franceinfo. Le SE-Unsa a également salué le recours au contrôle continu. Le syndicat estime que c’est l’unique solution permettant une adaptation des sujets aux progressions réelles et garantissant à la fois une bonne évaluation des élèves.
Epidémie de Covid-19 oblige, les premières épreuves de spécialité qui représentent un tiers de la note finale du bac sont annulées au profit du contrôle continu. Selon les explications de Jean-Michel Blanquer dans un courrier adressé aux enseignants, jeudi soir, les enseignements de ces spécialités "ne seront pas évalués au travers d’épreuves au mois de mars, mais sur la base des moyennes des trois trimestres de Terminale de ces enseignements". Le ministre de l’Education affirme avoir pris cette décision compte tenu des effets de la crise sanitaire.
Jean-Michel Blanquer assure avoir entendu les inquiétudes des élèves face aux difficultés de préparation aux épreuves des enseignements de spécialité. Dans la foulée, il n’a pas été insensible à l’expression d’une fatigue éprouvée des professeurs dans cette situation vécue comme une course contre la montre. En ce qui concerne la plateforme Parcoursup, les moyennes portées dans les bulletins des deux premiers trimestres, ainsi que les appréciations des professeurs seront prises en compte, selon le ministre.
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