L’ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a été entendue, mercredi 23 septembre, par la commission d’enquête du Sénat sur la gestion de l’épidémie de Covid-19.
Mercredi après-midi, Agnès Buzyn a de nouveau répondu aux questions de la commission d’enquête du Sénat sur la gestion de l’épidémie de coronavirus. L’ancienne ministre de la Santé s’est défendue. Elle a assuré avoir mesuré la gravité de la situation dès le mois de janvier et aurait agi en conséquence.
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Dès le 21 janvier, Agnès Buzyn avait été informée par le directeur général de la Santé du risque de transmission du virus. Elle avait alors commencé à s’exprimer tous les jours. "Ça prouve mon degré de vigilance", a justifié l’ex-ministre, ajoutant qu’elle ne connaissait "aucun ministre en Europe qui se soit exprimé aussi tôt devant ses concitoyens".
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Comme l’indique le quotidien 20 Minutes, Agnès Buzyn a rappelé les actions menées par son ministère dès le début de l’épidémie, avec des dates précises. "Je ne peux pas laisser dire que nous n’avons rien fait", s’est-elle agacée. En quittant le ministère pour se consacrer à la campagne des municipales, le 17 février, elle affirme avoir eu "le sentiment d’avoir tout préparé".
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Les sénateurs ont indiqué que la crise sanitaire a révélé un dysfonctionnement malgré les alertes de la ministre. Cette dernière a été interrogée sur la gestion des masques. Pour Agnès Buzyn, il n’était pas question d’équiper toute la France en février, rappelant que "la recommandation du masque grand public par l’OMS date du 5 juin". Elle a néanmoins reconnu : "Quand je commande les masques, c’est trop tard".