Cinq cas de myocardite ont été observés chez des personnes vaccinées avec le sérum de Pfizer/BioNtech, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament. Leur lien n’a pour le moment pas été établi, mais ces cas sont désormais sous surveillance.
Dans son point de surveillance hebdomadaire des vaccins contre le coronavirus, l’ANSM a affirmé, vendredi, que cinq cas de myocardites ont été détectés chez des personnes ayant reçu le sérum de Pfizer/BioNtech en France. C’est une inflammation du muscle cardiaque, mais son lien avec l’antidote n’a, pour le moment, pas été établi.
"Les données disponibles n’apportent pas, à ce stade, suffisamment d’éléments pour conclure sur un rôle du vaccin", selon l’Agence nationale de sécurité du médicament. Elle a toutefois indiqué que ces cas constituent tout de même "un signal potentiel de pharmacovigilance" qui doit être surveillé.
Les autorités françaises ont décidé d’analyser les données concernant les cas de myocardites et myopéricardites dans le pays depuis le début de la vaccination, après des signalements de cas chez des hommes jeunes en Israël. Ces derniers ont eu une inflammation du muscle cardiaque après une deuxième injection du vaccin Comirnaty.
L’ANSM a souligné que ces effets indésirables "feront l’objet d’un suivi spécifique et seront partagés au niveau européen", avec l’Agence européenne des médicaments. Un peu plus de 16 000 cas d’effets indésirables auraient été analysés depuis le début de la vaccination avec Pfizer/BioNTech. Leur majorité serait cependant des effets "attendus et non graves".
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