SYSPEO/SIPA
Pour suivre l’évolution de l’épidémie de coronavirus, les autorités se tournent vers la surveillance des eaux usées. Cette méthode permet de détecter en amont une hausse du taux d’incidence.
Depuis la fin de la gratuité des tests, le 15 octobre, la direction des statistiques du ministère de la Santé a rapporté, jeudi 28 octobre, une chute du nombre de dépistages de coronavirus. Au cours de la semaine du 18 au 24 octobre, la Drees a fait état "d’une diminution de 675 200 tests, centrée sur les 16-65 ans" par rapport à la semaine précédente (2,97 millions de tests réalisés).
Les autorités françaises ont donc aujourd’hui du mal à suivre l’évolution de l’épidémie de Covid-19 avec cet indicateur. Pour mesurer la circulation du virus, les regards se tournent un peu plus vers la surveillance des eaux usées avec le réseau Obépine, qui permet d’identifier une variation du taux d’incidence à l’avance. Dans certains lieux observés, la présence du coronavirus augmente.
"Sur plus de la moitié des stations, on est en train de remonter, soit légèrement, dans les stations où le niveau de circulation était relativement bas, soit de façon assez importante dans d’autres stations", selon le co-fondateur du réseau Obépine, Y. Maday. Mais il estime qu’il est difficile de déterminer l’évolution future de l’épidémie étant donné que le virus a muté et que la vaccination progresse.
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