C’est ce qu’Agnès Pannier-Runacher, ministre de l’Industrie, a déclaré sur France Inter et Franceinfo, dimanche 6 décembre. Il s’agit des doses de vaccins Pfizer/BioNTech, Moderna et Sanofi.
Agnès Pannier-Runacher a affirmé que trois des six vaccins contre le coronavirus négociés "seront en partie ... ou complètement produits en France". Certaines étapes de la fabrication de deux vaccins - BioNTech et Moderna - s’effectueraient en Indre-et-Loire et en Eure-et-Loire. Ce serait également le cas du vaccin Sanofi "un peu plus tard".
La ministre a également parlé du processus de négociation des vaccins par la France et l’Union Européenne. En anticipant le sujet des vaccins contre la Covid-19, en avril, le président Emmanuel Macron craignait le risque que "chaque pays aille discuter de manière très dispersée avec les laboratoires". Il avait alors pris la décision de "former une coalition avec des pays de l’Union européenne, comme l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas".
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Madame Pannier-Runacher a expliqué que "la Commission européenne et un ou deux pays" négocieront pour chaque vaccin. Elle a souligné que la France était en première ligne sur le produit de Sanofi, a finalisé l’accord avec AstraZeneca et vient de négocier avec CureVac. Les discussions avec les laboratoires se poursuivent "avec une représentation française assez importante".
La France préfère toutefois les vaccins ayant "l’autorisation de ’mise sur le marché’ complète, validée par les autorités sanitaires". Concernant le vaccin Spoutnik V, qui est toujours dans la troisième phase d’essais cliniques, plusieurs doses ont été commandées par l’Hexagone. Elles ne seront cependant utilisées dans le pays qu’après le feu vert des autorités sanitaires pour la mise sur le marché.
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