Le nombre des personnes ayant reçu la première dose a diminué la semaine écoulée avec 1,1 millions d’injections effectuées contre 1,5 millions la semaine précédente.
Durant le point hebdomadaire sur la vaccination contre la Covid-19, le ministère de la Santé a indiqué mardi 24 août, qu’il y a eu "3,1 millions d’injections sur la semaine écoulée, autant que la semaine précédente mais 1,1 million de primo-injections contre 1,5 million".
Un ralentissement de la demande qui se matérialise sur la prise de rendez-vous de premières doses, est ainsi constaté, selon cette même source, relayée par le journal Le Figaro. Toutefois, l’objectif officiel d’atteindre 50 millions de primo-vaccinés (86% d’adultes) "fin août ou les jours suivants", n’a pas changé.
Le ministère a souligné qu’on dénombrait 47,6 millions de primo-vaccinés (70,6% de la population totale), dans la soirée du lundi 23 août.
Ce ralentissement a été relativisé par le ministère lors de son point de presse, note Ouest France. Il a en effet, signifié que cela est intervenu "sur les deux semaines du cœur de l’été" et dans le contexte où la France "a atteint des niveaux de couverture très élevés".
Un responsable a précisé que le pays a dépassé fin juillet l’Allemagne, en termes de primo-vaccinés, l’Italie depuis début août et il a rattrapé le Royaume-Uni depuis samedi. Il s’est par ailleurs réjoui que la France devance les Etats-Unis depuis mi-juillet et Israël depuis le 11 août.
Malgré ce ralentissement, les autorités s’attendent à "un rebond cette semaine", selon le responsable qui a tenu à encourager les non vaccinés à se protéger, notamment en raison du variant Delta.
Il a également noté que la couverture vaccinale des 12 à 17 ans est toujours très dynamique avec 2,9 millions de primo-vaccinés au 23 août, soit 58%. Pour les jeunes adultes, cette couverture continue de bien progresser mais le responsable a indiqué qu’on a encore des réservoirs importants avec 2,7 millions de jeunes de 18 à 35 ans et 2,4 millions de 35/49 ans non vaccinés. Il reste, d’après lui, environ 600 000 plus de 80 ans non-vaccinés et à peu près autant de porteurs de comorbidités ou de pathologies à risque. Toutefois, la campagne va "s’amplifier" avec des vaccinations prévues dès septembre en milieu scolaire.
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