ISA HARSIN/SIP
Carla Dugault, co-présidente de la FCPE, la première fédération de parents d’élèves, l’a affirmé lundi 17 janvier, alors qu’une nouvelle journée de mobilisation est prévue jeudi dans les écoles. La grève de jeudi dernier a été une réussite, mais les réponses apportées par le gouvernement sont jugées insuffisantes.
Après la première journée de grève organisée le 13 janvier, les syndicats estiment n’avoir pas obtenu suffisamment gain de cause sur les moyens pour faire face à la crise de coronavirus dans les écoles. Ils appellent alors à poursuivre, jeudi 20 janvier, la mobilisation au sein de l’Education nationale. Dans un entretien accordé à France Info, Carla Dugault, la co-présidente de la FCPE, a affirmé lundi que "le compte n’y est toujours pas", évoquant notamment "le calendrier des recrutements".
La première fédération de parents d’élèves a donc appelé à ne pas envoyer les enfants à l’école jeudi, pour ne pas les "mettre… dans une ambiance anxiogène". C. Dugault a souligné que "l’école publique, c’est le socle de la République. Les enfants sont l’avenir de ce pays". Elle ne voit donc pas "comment un gouvernement pourrait être aussi sourd à ce niveau-là". "Ce n’est pas possible de ne pas avoir un choc d’investissement pour l’école publique, parce que sinon, l’école publique ne pourra pas fonctionner correctement", selon ses dires.
La présence de l’ensemble de la communauté éducative a fait de la grève du jeudi dernier une réussite. Les syndicats ont été ensuite reçus par les membres du gouvernement, mais "ce n’est pas suffisant". Face à une situation jugée insupportable dans les écoles, "les parents sont les premiers à demander à poursuivre la mobilisation", assure Mme Dugault. Celle-ci a souligné que la situation est "difficile pour les élèves, elle est difficile pour les parents, elle est difficile pour les personnels de l’Education nationale".
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