Selon une ordonnance adoptée en Conseil des ministres, mercredi 2 décembre, les médecins du travail et d’autres professionnels de santé pourront prescrire et réaliser des tests de détection de la Covid-19.
Par le biais d’une ordonnance, adoptée en Conseil des ministres mercredi 2 décembre, le gouvernement a donné son feu vert aux services de santé au travail à participer au dépistage et à la vaccination contre la Covid-19. "Le médecin du travail et, sous sa supervision, d’autres professionnels de santé des services de santé au travail, pourront prescrire et réaliser, dans des conditions et selon des modalités précisées par décret, des tests de détection du SARS-CoV-2", disait le texte.
Le médecin du travail peut prescrire et, le cas échéant, renouveler un arrêt de travail en cas de contamination ou de suspicions d’infection au coronavirus. En outre, il peut établir un certificat médical pour les salariés vulnérables pour leur placement en activité partielle.
> A lire aussi : Vaccin contre la Covid-19 : priorité aux résidents des Ehpad selon la Haute autorité de santé
Comme le rapporte le site huffingtonpost.fr, un décret sera pris prochainement pour fixer les modalités d’application de ces prescriptions. Il déterminera également les exceptions ou les conditions particulières pour les salariés qui font l’objet d’un suivi individuel renforcé. Toutes ces dispositions sont applicables jusqu’au 16 avril 2021.
Par ailleurs, les visites médicales peuvent faire l’objet d’un report dans des conditions définies par décret en Conseil d’État. Le médecin du travail peut tout de même estimer qu’il est indispensable de maintenir la visite en fonction de l’état de santé du salarié ou de son poste au sein de l’entreprise.
> A lire aussi : Covid-19 : le vaccin Pfizer/BioNTech autorisé au Royaume-Uni