Yann Bohac/SIPA
Cette technique a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays d’Asie. En revanche, elle pourrait porter atteinte aux libertés individuelles en France.
Taïwan ou Corée du Sud ont utilisé le "Tracking numérique" afin de repérer les personnes contaminées par le coronavirus.
Mercredi dernier, le Premier ministre, Edouard Philippe, avait rejeté cette technique lors de la mission d’information à l’Assemblée nationale. Selon lui, ces dispositifs ne seraient pas légalement permis en France, puisqu’ils porteraient atteintes aux libertés individuelles. Cependant, il a évoqué une hypothèse d’un engagement volontaire. C’est-à-dire que seules les personnes qui donneront leur volonté peuvent être soumises à cette technique.
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a semblé plus nuancé, au 20 H de France 2, dimanche 5 avril. "Toutes les intelligences disponibles sont nécessaires et seront utilisées. Le tracking fait partie des solutions retenues par un certain nombre de pays, donc nous aurons fait le choix de travailler avec eux pour regarder ces solutions", a-t-il indiqué.
L’ensemble des Français pourraient soutenir cet outil s’il permet de lutter contre le covid-19 et respecte les libertés individuelles, a-t-il précisé.
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