Le ministère du Travail a publié, lundi 31 août, les nouvelles règles sanitaires concernant le port du masque obligatoire en entreprise, pour limiter la propagation du coronavirus.
Le port du masque a été systématisé dans les entreprises pour lutter contre le coronavirus. Cette déclaration a été faite par le ministre du Travail, Elisabeth Born, après une recommandation donnée par plusieurs infectiologues. Effectivement, ces derniers ont indiqué que cette mesure peut réduire les risques de propagation de la Covid-19 par aérosols. Un avis partagé par le Haut conseil de la santé publique. Toutefois, le ministère a mis en ligne les nouvelles règles sanitaires concernant le port du masque en entreprise, lundi 31 août.
A partir de ce mardi 1er septembre, le port du masque est obligatoire à l’intérieur des entreprises, dans "les lieux clos et partagés comme les salles de réunion, couloirs, open space, vestiaires, bureaux partagés…". Cette mesure doit être accompagnée par tous les autres gestes barrières, surtout le lavage des mains, mais aussi des prescriptions d’ordre général comme l’aération des locaux.
A l’extérieur, les salariés doivent porter des masques en cas de regroupement ou d’incapacité de respecter la distance d’un mètre entre personnes, informe 20 Minutes.
Pour les établissements recevant du public, le port du masque s’impose, sauf dispositions particulières prévues par décret.
Le cabinet du secrétariat d’Etat chargé de la Santé au travail, Laurent Pietraszewski, a précisé qu’une circulaire va "dupliquer" ce protocole pour la fonction publique sauf hospitalière et l’Education nationale. D’autres réglementations sont en effet, mises en vigueur, pour les hôpitaux et les établissements scolaires.
Ce nouveau protocole du ministère prévoit tout de même des dérogations au port du masque.
Lorsque le salarié travaille seul dans son bureau, il peut l’enlever. Cette exception est également valable en atelier pour les salariés dont le travail exige souvent des efforts physiques plus intenses que la moyenne. Ils peuvent ainsi ôter leur masque à condition que les ventilations et aérations fonctionnelles soient conformes à la réglementation.
Il est aussi nécessaire de limiter le nombre de personnes présentes dans la zone de travail, et qu’elles respectent la plus grande distance possible entre elles et portent une visière.
A certains moments dans la journée, il est possible de retirer temporairement son masque en open space, mais des mesures sanitaires doivent être appliquées, à commencer par une bonne ventilation ou aération de la pièce. Les autres règlements sont définis suivant la zone de circulation du virus (verte, orange, rouge), note le journal.
Dans les zones vertes, des écrans de protection entre les postes de travail doivent être installés. Il faut aussi mettre à disposition de visières, avoir une procédure de prévention et un référent Covid-19. Pour les zones orange, il faut en plus avoir des locaux de grand volume et une présence d’extraction d’air haute. Dans les zones rouges s’ajoute un critère de densité de 4 m2 par personne.
Pour les activités incompatibles avec le port du masque (des interventions orales, des prises de parole publiques limitées dans le temps…), le ministère poursuit le dialogue avec les partenaires sociaux pour suivre cette mise en œuvre et définir des solutions.
Cette semaine, des discussions auront lieu concernant les salariés en milieu froid (-18 degrés) afin de trouver les modes adéquats de prévention : distanciation, hygiène avant et après la sortie de ces milieux.
Des dérogations sont possibles sur les plateaux de télévision, s’il y a une bonne ventilation et de grands volumes. Par ailleurs, un décret a aussi été pris pour dispenser les chanteurs d’opéra.
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