Dans une note publiée ce vendredi, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) prévoit un rebond du produit intérieur brut (PIB) de 7,1 % en 2021, mais des pertes d’activités encore considérables.
La situation économique connaîtra une amélioration progressive en 2021, mais de nombreuses entreprises maintiendront le chômage partiel. Le coût de ce dispositif pourrait atteindre 10 milliards d’euros, estime l’OFCE dans une note parue ce vendredi après près de 30 milliards d’euros mobilisés cette année. Pour l’année prochaine, les prévisions de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) sont fixées à un rebond du produit intérieur brut (PIB) de 7,1 %, après une récession de 9,5 % en 2020. Ce rebond peut paraître "spectaculaire", mais "il masque cependant des pertes d’activités encore importantes fin 2021", a-t-il mis en garde.
Le plan de relance prévu par le gouvernement ne changera pas le niveau du PIB. Il restera à 1,4% en dessous de son niveau d’avant crise au dernier trimestre de 2021. Ce chiffre sera plus élevé dans les secteurs, comme la restauration, les activités culturelles ou les commerces qui devront poursuivre les mesures de restrictions. De nombreuses entreprises seront encore obligées de recourir au chômage partiel pour diminuer leurs coûts tout en gardant leurs salariés. Concrètement, cela représenterait encore environ 900 millions d’heures d’activité partielle l’année prochaine, pour un montant d’indemnisation de 10 milliards d’euros pris en charge par l’État et l’Unédic, devance l’OFCE.
Dans sa dernière annonce, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a souligné le maintien jusqu’à fin janvier des conditions actuelles d’indemnisation du chômage partiel. Les secteurs les plus touchés par la crise bénéficieront particulièrement d’une prise en charge à 100 % par l’État.
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