Face à la propagation inquiétante du coronavirus à Dunkerque, le maire Patrice Vergriete a demandé un entretien avec le chef du gouvernement pour "examiner en urgence" la situation dans sa ville.
La situation sanitaire liée au coronavirus s’est fortement dégradée à Dunkerque ces derniers temps. L’Agence régionale de Santé a rapporté, le soir du lundi 22 février, un taux d’incidence à 901 cas pour 100 000 habitants dans l’agglomération. Les autorités ont noté un taux important de contaminations au variant britannique.
Face à cette situation, le maire Patrice Vergriete a demandé un entretien avec le Premier ministre, Jean Castex, pour "examiner en urgence" la situation à Dunkerque. L’édile estime que sa ville "mérite aujourd’hui toute l’attention de l’Etat, au même titre que l’agglomération de Nice et les Alpes-Maritimes".
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En effet, de nouvelles mesures ont été prises à dans les Alpes-Maritimes alors que le taux d’incidence est particulièrement élevé à Nice (plus de 700 cas positifs pour 100 000 habitants), selon les médias.
Patrice Vergriete a affirmé qu’avec les maires de la Communauté Urbaine Dunkerque (CUD), ils ont proposé "une série de mesures de prévention qui nous paraissaient adaptées à la situation de notre territoire" au gouvernement. Cette initiative aurait eu lieu "il y a dix jours", mais leur appel aurait été sans retour.
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