Les autorités sanitaires de Nouvelle Aquitaine ont alerté, dimanche 29 mars, sur la prise de l’hydroxychloroquine en automédication dans le traitement du coronavirus.
Des personnes ont pris de l’hydroxychloroquine en automédication face à des symptômes du coronavirus. En conséquence, des "cas de toxicité cardiaque" ont été signalés sur ces patients, a mis en garde, dimanche 29 mars, les autorités sanitaires de Nouvelle-Aquitaine. "Des cas de toxicité cardiaque ont été signalés (...) suite à des prises en automédication (...) d’hydroxychloroquine face à des symptômes évocateurs du Covid-19, ayant parfois nécessité une hospitalisation en réanimation", a indiqué l’Agence régionale de santé (ARS) dans un communiqué. L’ARS Nouvelle-Aquitaine a donc prévenu sur les dangers de l’hydroxychloroquine qui ne doit pas du tout être prise en automédication.
Selon toujours l’ARS, la prise de l’hydroxychloroquine doit être accompagnée d’une "surveillance" et d’une "prescription" médicale adaptée, rapporte RTL. En effet, le but est d’éviter la survenue d’événements indésirables graves ainsi que des hospitalisations en réanimation. Dérivé de l’antipaludéen chloroquine, l’hydroxychloroquine connu en France sous le nom de Plaquénil, est préconisé par les médecins pour le traitement du lupus ou de la polyarthrite rhumatoïde.
De nombreux scientifiques expérimentent actuellement ces substances dans la lutte contre le coronavirus. Ils ont relevé de nombreux effets secondaires dont des troubles cardiaques et neurologiques. Et ils préviennent qu’un surdosage peut être mortel.
>>> A lire aussi : coronavirus – Chloroquine : 54% des Français veulent attendre avant de la généraliser