En France, l’exécutif maintient l’objectif de 50 millions de vaccinés contre le coronavirus avec une première dose à la fin du mois d’août malgré un ralentissement des prises de rendez-vous. Le ministère de la Santé mise sur un "effet rebond" d’ici à la rentrée.
Après avoir franchi le cap des 40 millions de personnes ayant reçu au moins une injection de vaccin contre le coronavirus, le 26 juillet, le gouvernement français s’était fixé l’objectif de 50 millions de primo-vaccinés à la fin du mois d’août. Lors d’un point sur la vaccination mardi, le ministère de la Santé a affirmé qu’ "on est à 46,5 millions de primo-vaccinés, il nous manque 3,5 millions pour y arriver".
Il y aurait, certes, eu "un ralentissement" au niveau des prises de rendez-vous la semaine du 9 août. Au total, 3,1 millions d’injections étaient alors réalisées contre 3,5 millions la semaine précédente, dont 1,5 millions de premières doses, mais le ministère reste optimiste. Le gouvernement estime que l’objectif peut encore être atteint grâce à un "effet rebond" à l’approche de la rentrée.
Actuellement, "il y a environ 100 000 rendez-vous de primo-injections pris chaque jour contre 150 000 au début du mois", note le ministère. Les autorités évoquent cependant un "fléchissement, un essoufflement", mais pas "un effondrement car il y a encore un nombre très conséquent de Français qui souhaitent se faire vacciner" contre le coronavirus.
Avec la vaccination des adolescents (déjà 52% des 12-17 ans ayant reçu une première injection), le ministère estime que la rentrée scolaire de début septembre "pourrait inciter des Français à sauter le pas". Atteindre 86% de plus de 12 ans primo-vaccinés est "un objectif très ambitieux ", c’est "un défi collectif, mais atteignable", selon la même source.
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