Invité de France 2 dans la soirée du mardi 17 mars, le Premier ministre, Edouard Philippe, est revenu sur les mesures annoncées par Emmanuel Macron la veille.
Lors de sa deuxième allocution sur la crise du coronavirus, lundi 16 mars, le président de la République a renforcé les mesures permettant de lutter efficacement contre la propagation du Covid-19. Le lendemain, le locataire de Matignon est venu étayer ce qui a été dit au journal télévisé de France 2.
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Suivant les recommandations d’Emmanuel Macron, les déplacements en été réduits au strict minimum depuis mardi 17 mars à midi. Edouard Philippe a souligné qu’il s’agissait bien de "confinement, restrictions de sortie". Expliquant l’idée de limiter au maximum le nombre de personne que chacun peut rencontrer tous les jours, il a exhorté les Français de "rester chez eux".
Le Premier ministre a tenu à souligner que les déplacements sont autorisés, uniquement pour les situations suivantes : le travail (si le télétravail n’est pas possible), l’approvisionnement (faire des courses), le sport (à condition d’être seul), les soins et la visite rendue aux proches, qui ne peuvent être indépendants. Mais pour toutes ces sorties, une attestation de déplacement dérogatoire est nécessaire.
Des dizaines de milliers d’agents des forces de l’ordre ont été déployés pour veiller au respect de ces mesures de confinement, a assuré le Premier ministre. Ceux qui ne respectent pas les règles seront sanctionnés. Il a par ailleurs affirmé qu’"un texte de loi pour faire en sorte que l’on mette en place une amende majorée à 135 euros" a été proposé. La mesure s’appliquera à partir de ce mercredi 18 mars.
Edouard Philippe a également encouragé le télétravail. "Il peut concerner jusqu’à 8 millions de personnes", selon ses dires. Le locataire de Matignon a assuré qu’un projet de loi visant à améliorer la prise en charge du chômage partiel par l’Etat sera présenté en Conseil des ministres ce mercredi.
Interrogé sur l’interdiction des licenciements pour les salariés, le chef du gouvernement a indiqué que l’Etat essaie de faire en sorte qu’il ne soit pas utile de licencier. "L’aide à l’entreprise, l’aide aux salariés, aura pour objectif de faire en sorte que les entreprises puissent passer cette crise". Donc il estime que ce genre de décision ne devrait pas arriver. Il a ajouté que "45 milliards d’euros seront débloqués" dans ce cadre.
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