Malgré la crise sanitaire causée par le coronavirus, le ministère de l’Éducation nationale privilégie, jusqu’ici, le maintien du brevet et du baccalauréat à la date prévue.
A cause de la crise sanitaire qui touche sévèrement la France, les consignes concernant le confinement de toute la population ont été annoncées par les autorités. Cette mesure a bien évidemment des impacts sur l’éducation, car les écoles et lycées sont fermés. Jusqu’ici, le ministère de l’Education a toujours maintenu les dates prévues des examens scolaires de fin d’année (brevet et baccalauréat). La situation actuelle l’oblige, toutefois, à prévoir un plan B pour un report ou une modification des épreuves.
Comme 12 millions d’élèves dans toute la France, Nina, une jeune lycéenne, candidate au baccalauréat cette année, n’a pas caché ses inquiétudes, rapporte Europe1. A cause du confinement, elle doit étudier à distance au moins jusqu’aux vacances de printemps. "Si le confinement dure plus longtemps, je n’aurais plus qu’un mois de cours avant le Bac, et je pense qu’un mois ce n’est pas suffisant", a-t-elle évoqué. Selon ses dires, cela va provoquer un peu la panique dans le programme avec les profs et, donc forcément un peu de stress.
Avec tous ces chamboulements dus au coronavirus, la question du calendrier scolaire et surtout des examens du bac et du brevet, se pose de plus en plus. Toutes ces craintes des élèves et des parents ont été entendus par le ministre Jean-Michel Blanquer.
Récemment, il a annoncé que s’il fallait faire évoluer bac et brevet, on le ferait. Un propos confirmé par ses proches conseillers qui ont indiqué cette volonté de s’adapter à des circonstances exceptionnelles. "Il serait idiot de dire que les choses ne vont pas bouger alors même qu’on ne connaît pas la date de fin du confinement", a confié l’un d’entre eux.
Pour cet éventuel report ou modification des examens scolaires, plusieurs schémas sont à l’étude. Le plus facile à réaliser consiste à alléger les programmes, mais les responsables pourraient aussi raccourcir la durée des vacances d’été et reporter le Bac un peu plus tard. Une troisième hypothèse est celle d’un baccalauréat sur dossier scolaire en prenant en compte les notes de Première et de Terminale. Avancée par le syndicat des chefs d’établissement, cette dernière proposition a très peu de chances d’être acceptée par le ministre.
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