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Pour faire face à la recrudescence de la pandémie de Covid-19, le gouvernement a autorisé la vente des autotests en grande surface à la fin du mois de décembre.
La vente des autotests pour détecter le coronavirus prend fin ce mardi 15 février en France. Le gouvernement l’a autorisée à titre exceptionnel en raison de l’afflux de demandes à la fin du mois de décembre et jusqu’au 31 janvier, puis elle a été prolongée de deux semaines.
Le journal Le Figaro rappelle que les pharmaciens n’ont pas apprécié cette décision, et ils ont milité pour conserver le monopole de la vente de ces autotests par prélèvement nasal.
La fin de la vente en supermarchés s’accompagne d’une baisse des prix des autotests en officine. Ainsi, leur prix est fixé à 3,25 euros à compter de ce mardi, d’après l’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine). Une nouvelle baisse de quelques dizaines de centimes est également prévue le 15 mars prochain.
Entre le 28 décembre et le 16 janvier, près de 17 millions d’autotests ont été vendus par les enseignes de la grande distribution, d’après les dernières données du panéliste Nielsen IQ. Cette vente a généré 25 millions d’euros de chiffre d’affaires. Selon le journal, les supermarchés ont cassé les prix en proposant ces dispositifs médicaux à moins de 2 euros d’unité. Certaines ont même communiqué sur des opérations "à prix coûtant", notamment E.Leclerc et Intermarché.
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