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Avec l’apparition des "nouveaux variants" d’Angleterre ou encore d’Afrique du Sud, la stratégie vaccinale en France pourrait évoluer, a confié Alain Fischer, "Monsieur vaccin" du gouvernement.
Si une vaccination des enfants n’est pas encore à l’ordre du jour, elle n’est pas écartée par le ministère de la Santé. Cette option est d’autant plus envisageable après l’apparition des "nouveaux variants" d’Angleterre ou d’Afrique du Sud. Dans une interview accordée au journal Le Parisien samedi 16 janvier, Alain Fischer, "Monsieur vaccin" du gouvernement, a déclaré que la stratégie vaccinale française n’est pas figée. La détection de ces nouvelles souches du coronavirus "pourrait, par exemple, nous conduire à faire évoluer la stratégie", a-t-il renchéri.
A l’heure actuelle, la campagne vaccinale se concentre surtout auprès des personnes âgées considérées comme les plus vulnérables. D’après Alain Fischer, les autorités britanniques cherchent aujourd’hui à savoir si la hausse de leur taux d’infection est liée à ce variant. Si c’est le cas et que les enfants transmettent le virus, la question de les vacciner se posera alors, a ajouté "Monsieur vaccin". Les moins de 18 ans ont été exclus dans les panels de testeurs des différents laboratoires pharmaceutiques. Il faudra une demande d’autorisation de mise sur le marché spécifique pour les vacciner.
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Mi-novembre, l’Academie américaine de pédiatrie (AAP) avait demandé aux laboratoires d’étendre rapidement leurs essais aux enfants pour éviter un retard important. Lors de son allocution jeudi 14 janvier, le Premier ministre Jean Castex a affirmé que les écoles resteraient ouvertes malgré la situation sanitaire. Il a également annoncé un protocole pour dépister jusqu’à un million d’enfants et d’enseignants par mois.