John Nacion/STAR MAX/IPx/AP/SIPA
L’Union régionale des médecins libéraux d’Ile-de-France a dénoncé, ce mardi 26 janvier, le ralentissement de la vaccination des professionnels de santé contre la Covid-19 au profit des personnes jugées à risques.
Après un lent démarrage vivement critiqué de la campagne de vaccination contre le coronavirus en France, le gouvernement a décidé d’accélérer et de simplifier le processus. A la date du 24 janvier, plus d’un million de personnes (1,027 million) ont reçu la première dose. Ce mardi 25 janvier, des médecins libéraux ont cependant dénoncé une répartition des vaccins "aux dépens des soignants".
L’Union régionale des médecins libéraux d’Ile-de-France estime que la vaccination des professionnels de santé est "ralentie" au profit d’autres publics prioritaires. Sous la pression des élus locaux, qui réclament une accélération du rythme de vaccination en France, le gouvernement a décidé d’ouvrir plusieurs centres. L’URPS, représentant les 21 000 médecins libéraux franciliens, regrette cependant cette décision.
Il s’avère que dans certains hôpitaux chargés de la vaccination des soignants, il aurait été ordonné d’"annuler purement et simplement des centaines de rendez-vous" pour la première dose et de reporter la seconde de 21 à 28 jours. Pour l’URPS, il s’agit d’une "décision opportuniste" prise "pour alimenter les trop nombreux petits centres ouverts précipitamment". L’objectif est de "satisfaire la demande pressante des collectivités".
Face au risque de troisième vague épidémique en France, le président de l’Union régionale des médecins libéraux d’Ile-de-France pensent qu’il faudrait faire des efforts pour vacciner de tous les soignants à risque. Pour le radiologue Bruno Silberman, l’ARS et le ministère devraient "assumer la difficulté d’avoir des vaccins".
Toute l’actualité à retrouver sur Linfo.re