Le feu vert de la Haute autorité de santé (HAS) augmentera sensiblement la capacité de dépistage de coronavirus, notamment dans les établissements scolaires.
D’abord réservés aux personnes âgées de plus de 15 ans, les tests antigéniques et autotests pour dépister le coronavirus peuvent désormais être utilisés chez les plus petits. La Haute autorité de santé a autorisé, lundi, les autotests nasaux antigéniques pour les enfants de moins de 15 ans. Les collégiens et les élèves de la maternelle pourront donc, eux aussi, y avoir recours.
La HAS estime que ces tests sont "pertinents pour briser les chaînes de contamination, notamment en milieu scolaire". Les résultats sont connus entre 15 à 30 mn étant donné que les prélèvements ne sont pas envoyés dans un laboratoire. Ces tests sont également moins invasifs que les prélèvements nasopharyngés, car l’écouvillon est enfoncé moins profondément dans le nez.
Le communiqué précise que les tests antigéniques et autotests allient "rapidité de résultat et possible utilisation de manière répétée chez un plus large public". La HAS recommande d’ailleurs de les utiliser "au moins une fois par semaine, selon les modalités de prélèvement les plus adaptées à l’âge, aux capacités de l’enfant et au contexte local".
Après une première assistance d’un adulte, les étudiants, lycéens et collégiens peuvent faire, eux-mêmes, leurs tests. Pour les élèves en école primaire et les enfants en école maternelle, la Haute autorité de santé recommande en revanche qu’un des parents ou un membre du personnel d’établissement formé réalise le prélèvement.