La Haute Autorité de santé (HAS) a autorisé, dans un avis rendu public jeudi 11 février, le recours aux tests salivaires dans les établissements scolaires. Le Premier ministre a fixé un objectif de 200 000 tests par semaine.
Jeudi, la Haute autorité de santé a donné son feu vert aux tests salivaires dans les établissements scolaires, sur les personnes sans symptômes de la Covid-19. Ces tests seront analysés "en laboratoire ou dans le cadre des plateformes de dépistage organisé". La HAS a cependant tenu à souligner que ce ne sont pas des tests rapides, donc il ne faut pas s’attendre à avoir le résultat en quelques dizaines de minutes comme les antigéniques.
La présidente du Collège de la HAS, la Pr Dominique Le Guludec a rappelé que les tests salivaires étaient déjà utilisés dans quelques cas et remboursés par la Sécurité sociale, mais leur usage a été étendu. Ils auraient une sensibilité légèrement inférieure à celle des tests RT-PCR, par le nez, mais cela "reste supérieur aux seuils fixés par la HAS pour valider les tests", note Libération.
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Après ce feu vert de la Haute autorité de santé, le chef du gouvernement s’est aussitôt fixé un objectif de 200 000 tests de dépistage salivaires du coronavirus par semaine dans les écoles. "Quatre expérimentations ont été engagées dès que l’autorisation de la Haute autorité de santé a été donnée", a affirmé Jean Castex à Paris, selon les propos rapportés par BFMTV.
Le Premier ministre a rappelé que le protocole sanitaire a été renforcé pour combattre le coronavirus au sein des établissements scolaires. Il estime qu’avec l’utilisation des tests salivaires, la surveillance épidémiologique des écoles s’améliorera, surtout que le gouvernement veut maintenir les écoles ouvertes le plus longtemps possible.
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