Le ministère de l’Education nationale a mis à jour le protocole sanitaire concernant les écoles en France vendredi 12 février. Les circonstances imposant une fermeture des classes ont été modifiées.
Face à l’émergence des variants du coronavirus en France, le gouvernement avait renforcé le protocole sanitaire dans les écoles. Selon les consignes, si un élève est testé positif, la classe ferme pendant sept jours, les autres enfants et le personnel étant considérés comme cas contacts à risque. Vendredi, le ministère de l’Education nationale a fait état de 1 599 classes et 103 établissements scolaires fermés en raison de cas de Covid-19.
Le protocole sanitaire renforcé a été cependant assoupli le 12 février. D’après le syndicat national des enseignements de second degré Snes-Fsu, cité par plusieurs médias : "Le ministère a publié de nouvelle règle, plus souples, de fermeture de classe et d’isolement dans des situations de cas avérés et/ou cas contacts de variant".
Le personnel n’est plus considéré systématiquement comme cas contact dès que trois élèves "de fratries différentes" sont testés positifs au coronavirus. Une étude approfondie des contacts est nécessaire et cette consigne est valable pour les classes de la maternelle au lycée. Suivant les recommandations des autorités sanitaires, elle "déterminera si les personnels de la classe doivent être également considérés comme contacts à risque".
Si le ministère avait par ailleurs annoncé qu’une classe doit être fermée en cas de détection d’une infection au variant du coronavirus chez un élève ou un personnel, la mesure a changé. En cas d’identification de la souche britannique, "la conduite à tenir… est la même que pour le cas général". S’il s’agit d’une contamination aux variants Brésiliens et sud-africain, la fermeture immédiate reste de rigueur. Le ministère souligne que "tous les élèves de la classe seront assimilés à des contacts à risque".