Dans le cadre de la reprise des activités du secteur aérien, une série de recommandations sanitaires a été publiée par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Alors que de nombreux pays sont passés en déconfinement, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a listé quelques recommandations sanitaires à destination du transport aérien. C’est une sorte de guide des bonnes pratiques sanitaires. Les Etats, aéroports et compagnies aériennes sont appelés à appliquer des mesures "harmonisées à l’échelle mondiale comme régionale" pour assurer la sécurité autant des voyageurs que des personnels, dans les aéroports comme à bord des avions.
L’agence préconise avant tout l’enregistrement en ligne avant d’arriver à l’aéroport. Une fois à l’aéroport, les passagers devraient présenter une déclaration de santé. Un premier contrôle de température est ensuite recommandé. Afin de limiter "la nécessité d’un contact entre employés et passagers pour les documents de voyage", les cartes d’embarquement sur téléphone mobile sont à privilégiées. Les voyageurs sont par ailleurs priés de se déplacer avec le moins de bagage possible.
A l’intérieur du terminal, le port du masque devrait être obligatoire pour les voyageurs. Les employés de l’aéroport devraient eux aussi être équipés d’accessoires de protection comme des gants, des masques ou des visières. L’Organisation de l’aviation civile internationale préconise en outre le maintien de la distanciation sociale. Durant le vol, les passagers doivent se déplacer le moins possible pour éviter les risques de contamination. Ils auront leur cabine de toilettes en fonction de leur emplacement.
L’OACI ne recommande cependant pas la neutralisation d’un siège sur deux pour assurer la distanciation physique dans l’avion. Ce système a été dénoncé par l’industrie, notamment par le patron de la puissante Association internationale du transport aérien, qui le juge intenable pour le modèle économique des compagnies. L’agence demande toutefois à ce qu’il y ait le plus d’espace possible entre les passagers en fonction du taux d’occupation de l’appareil. L’avion doit en plus être régulièrement désinfecté.
Comme l’indiquent plusieurs médias, le document a été rédigé en collaboration avec de nombreuses organisations ou associations comme l’OMS ou l’IATA, qui regroupe 290 compagnies. Il a été adopté par le Conseil de l’OACI et publié sur le site de l’agence. Les mesures ont fait l’objet d’un large consensus. Ce qui leur donne "une autorité qui fera référence mondiale", selon Philippe Bertoux, représentant de la France au Conseil de l’OACI. Elles n’auront cependant pas de caractère obligatoire. Ces consignes évolueront en fonction de l’évaluation des risques.
>>> Retrouvez toute l’actualité sur Linfo.re