Dans une interview accordée au quotidien Les Echos, jeudi 30 décembre, le directeur général de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris a parlé du variant Omicron, qui attise l’épidémie de coronavirus en France. Dans la capitale, Martin Hirsch redoute une désorganisation du système de santé au cours des semaines à venir.
Ces derniers jours, la France est marquée par des records de contaminations au coronavirus. Jeudi 30 décembre, pour la deuxième journée consécutive, le pays a franchi le seuil des 200 000 nouveaux cas positifs. Les autorités sanitaires ont précisément relevé 208 099 cas, dépassant légèrement le record absolu de la veille (206 243).
Santé publique France fait état d’une "forte accélération de la circulation" du virus. Alors que le variant Delta continue "d’entraîner de nombreuses admissions" dans les hôpitaux, Omicron, la souche plus contagieuse, selon l’OMS, monte en puissance. Elle serait officiellement devenue "majoritaire" dans le pays.
Le directeur général de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) a parlé de ce variant sud-africain dans une interview au quotidien Les Echos. Au niveau des hôpitaux, cette souche "frappe déjà un grand nombre de soignants... le taux d’absentéisme augmente fortement, avec des arrêts maladie qui se multiplient et aucune équipe complète", a-t-il fait savoir.
Vu la propagation du virus sur le territoire, Martin Hirsch anticipe une désorganisation du système de santé à Paris dans les semaines à venir. Le manque de soignants pourrait engendrer des déprogrammations supplémentaires, "en chirurgie comme en médecine, sauf indications vitales et transplantations".
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