Entre le 9 et le 19 mai, au moins 46 "clusters" ont été identifiés en France. Le virus n’a pas disparu, mais continue de circuler.
Comme le rapporte Santé publique France, confirmant une information du Figaro, au moins 46 "clusters" ont été détectés en France entre le 9 et le 19 mai.
Selon le rapport, chacun de ces foyers contient au moins trois cas confirmés dans une période de sept jours. Ces personnes appartiennent à la même communauté ou ont participé au même rassemblement.
Ces nouveaux foyers d’infection ont été identifiés dans des établissements sociaux d’hébergement et d’insertion, mais aussi dans des entreprises. Plusieurs dizaines de cas ont été recensés dans au moins trois abattoirs (en Vendée, dans le Loiret et dans les Côtes-d’Armor). Dans l’usine d’abattage Tradival (Orléans), 397 salariés ont été dépistés, dont 56 testés positifs à ce jour, relate Le Figaro.
Par ailleurs, plusieurs foyers ont aussi été identifiés dans les hôpitaux, les autres établissements de santé, le milieu scolaire et universitaire, etc.
"À mon avis, la découverte de ces clusters est le reflet de la décrue épidémique", estime le Pr Antoine Flahault, professeur de santé publique et d’épidémiologie à l’université de Genève.
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Selon Santé publique France, l’identification de ces clusters n’est pas une situation inattendue. C’est la conséquence directe de la demande de dépistage de tout patient qui présente des symptômes de la Covid-19.
Les équipes de l’Assurance-maladie et des agences régionales de santé appellent, dans les 24 heures, toutes les personnes avec qui un malade a été en contact. Ces personnes doivent se mettre en quatorzaine. Elles auront, en outre, accès à un test et à des masques sans prescription médicale. Le but est de connaître et casser les chaînes de transmission, relate Le Figaro.
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