Une étude sur la prise de Plaquenil (hydroxychloroquine) a été menée sur une vingtaine de malades du coronavirus, et les résultats positifs ont été constatés en 6 jours.
Après des essais "prometteurs" auprès de patients atteints du Covid-19, le laboratoire français Sanofi s’est dit prêt à offrir des millions de doses de l’anti-paludique Plaquenil, aux autorités françaises. Cette quantité pourrait traiter potentiellement 300 000 malades du coronavirus, rapporte LCI. Cette déclaration a été faite, mardi 17 mars par un porte-parole du laboratoire, après une étude aux résultats encourageants menée sur ce médicament. "Sanofi s’engage à mettre son traitement à la disposition de la France et à offrir plusieurs millions de doses ", a-t-il indiqué à la presse française.
Lundi 16 mars, le professeur Didier Raoult, directeur de Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille, a indiqué qu’une étude a été menée sur le Plaquenil (hydroxychloroquine) pour soigner le coronavirus. Depuis une dizaine d’années, ce médicament est utilisé dans les maladies auto-immunes de type lupus ou polyarthrite rhumatoïde. De ce fait, il pourrait avoir un effet sur la disparition du virus, a-t-il renchéri.
Cette étude a été réalisée sur 24 patients atteints du coronavirus. Les résultats ont montré que 6 jours après le début de la prise de Plaquenil, le virus avait disparu chez trois-quarts des personnes traitées, rapporte Boursorama.
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Au lendemain de cette déclaration du professeur Didier Raoult, Sibeth Ndiaye a indiqué que ces essais étaient "prometteurs" et seraient étendus sur un plus grand nombre de patients. La porte-parole du gouvernement a également confirmé que des nouveaux essais cliniques seront réalisés avec une équipe indépendante du professeur D. Raoult. "A ce stade nous n’avons pas de preuve scientifique que ce traitement fonctionne", a-t-elle souligné à l’issue d’un Conseil des ministres. Pareillement, plusieurs experts appellent en effet à la prudence en l’absence d’études plus poussées, mais aussi à cause des effets indésirables.
Lors d’une conférence de presse téléphonique, le ministre de la Santé, Olivier Véran a aussi parlé de ces essais prometteurs. "J’ai pris connaissance des résultats et j’ai donné l’autorisation pour qu’un essai plus vaste par d’autres équipes puisse être initié dans les plus brefs délais sur un plus grand nombre de patients", a-t-il annoncé. Il n’a pas caché son espoir que ces nouveaux essais permettraient "de conforter les résultats intéressants" obtenus par le professeur Raoult. Toutefois, il est absolument fondamental d’asseoir toute décision de politique publique en santé sur des données scientifiques validées, selon ses dires. D’ailleurs, "les processus de validation, on ne peut pas négocier avec", a-t-il affirmé.
Par ailleurs, le porte-parole du laboratoire Sanofi a précisé que le groupe est prêt à travailler avec les autorités de santé françaises "pour confirmer ces résultats".
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