Le maire de Nice, Christian Estrosi a pris de nouvelles mesures pour éviter que le confinement ne perdure pendant les fêtes de Noël.
Désormais, les habitants de Nice ne pourront plus passer du temps sur les chaises bleues. Le maire Christian Estrosi a annoncé que les assises de la promenade des Anglais et les bancs de plusieurs quartiers stratégiques de la ville allaient être démontés dès jeudi, note 20 Minutes. Cette décision a été prise pour éviter que le confinement en raison du coronavirus ne perdure pendant les fêtes de Noël. "Il y a encore trop de regroupements qu’il faut absolument éviter", a indiqué le maire.
Afin de sauver Noël, C. Estrosi a également décidé d’instaurer un périmètre autour du marché de la Libération pour en contrôler les accès. Par ailleurs, il a indiqué avoir demandé au préfet des Alpes-Maritimes la mise en place d’un nouveau couvre-feu entre 20 heures et 6 heures du matin. Contactés par le journal, les services de l’Etat n’ont pas répondu mercredi soir.
Lors d’une visioconférence organisée en compagnie de responsables hospitaliers et de l’Agence régionale de santé (ARS) Paca, le maire de Nice a martelé que le pic de cette deuxième vague pourrait être atteint dans dix jours. "Il n’est pas question d’assouplir les mesures maintenant si l’on veut pouvoir préserver l’activité pour les fêtes de Noël", a-t-il réitéré.
C. Estrosi a par ailleurs, dit avoir relevé "une cruelle absence de la police nationale" dont il attend un bilan de l’action dimanche soir. Le mois dernier, la police municipale de Nice aurait dressé 1 406 procès-verbaux et 890 ce mois-ci, dont 1 463 pour des infractions au port du masque et 425 pour non-présentation d’une attestation dérogatoire de déplacement.
Avec 361 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants, le département des Alpes-Maritimes affiche le taux d’incidence le plus faible de toute la région Paca (473 cas). D’ailleurs, il a accueilli des malades, venant notamment du Vaucluse. Toutefois, le nombre de malades dépasse celui de la première vague.
"Mardi, 72 personnes hospitalisées dans un des services de réanimation du département ont été recensées alors qu’au printemps, il y avait 63, au maximum", a rappelé le Pr Thierry Piche, vice-président du CHU de Nice.
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