Ces pharmacies sont accusées de fraude auprès de l’Assurance Maladie. Elles ont facturé des tests, qui n’avaient jamais été distribués. Le montant du préjudice s’élève à plus de 53 millions d’euros.
Durant la crise du coronavirus, l’Assurance maladie prenait en charge les tests de dépistage. Environ 151 millions de tests ont été réalisés en deux ans. Selon l’information relayée par RTL, 16 000 pharmacies en ont effectué, en respectant les règles dans la grande majorité des cas.
L’Assurance maladie accuse cependant 34 officines de fraudes en ayant facturé de faux tests. "Dans 9 cas sur 10, il s’agit d’une pharmacie qui prétend avoir distribué des tests à un infirmier, un médecin, un masseur kinésithérapeute", selon le DG de l’Assurance maladie. Les tests n’ont pourtant pas été délivrés.
Le Conseil de l’ordre des pharmaciens a été saisi et l’Union nationale des pharmaciens d’officine veut "la grande fermeté pour ses fraudeurs qui dégradent l’image de toute une profession". Quatorze plaintes pénales ont été déposées par les services de la CNAM.
Les fraudeurs devront rembourser les sommes arnaquées et n’auront plus le droit d’exercer leur métier. Ils risquent même la prison, rapportent les médias. Selon des sources concordantes, le montant du préjudice est estimé à 53 millions d’euros.