Illustration - David Kagramanyan/SPUTNIK/SIPA
Alors qu’une épidémie de coqueluche se propage en France, les tensions d’approvisionnement en antibiotiques macrolides, essentiels pour le traitement, s’accentuent. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alerte sur la forte consommation de ces médicaments et anticipe des mesures pour gérer la situation.
La France est actuellement touchée par une épidémie de coqueluche, entraînant une hausse importante de la demande en antibiotiques. La consommation de macrolides, souvent prescrits contre cette maladie, a fortement augmenté, affectant à la fois les versions pédiatriques et adultes. Face à cette situation, les autorités ont décidé de renforcer leur suivi, et envisagent des stratégies pour atténuer l’impact sur le marché, a fait savoir Pierre-Olivier Farenq, directeur du centre de crise de l’ANSM.
Pour prévenir une rupture d’approvisionnement, l’Agence nationale de sécurité du médicament a demandé aux laboratoires d’approvisionner les grossistes répartiteurs en priorité afin d’assurer une distribution équitable. Ce suivi renforcé, qui concerne également l’amoxicilline et d’autres traitements saisonniers, fait partie du plan de l’agence pour l’hiver. Mis en place l’an dernier, celui-ci vise à anticiper et à répondre aux tensions en période de forte circulation virale.
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