Les autorités de la Cour des comptes ainsi que celles du Sénat ont scruté de près l’installation récente d’une chaudière à gaz à l’Élysée, sachant que l’État exprimait pourtant son intention de les interdire.
D’après un rapport de La Lettre A, qui a été relayé par La Dépêche et Le Point, l’Élysée a récemment mis en place une chaudière à gaz pour contrôler la température du palais. Le choix de cette méthode de chauffage soulève des questions et a même suscité l’intérêt de la Cour des comptes et du Sénat. En effet, depuis 2022, l’installation de ce type de dispositif n’est plus autorisée dans les nouvelles constructions résidentielles.
La Cour des comptes mentionne l’achat de cette chaudière controversée dans son rapport sur le budget de la présidence. Publiée la semaine du 20 juillet, la facture révèle un investissement considérable d’environ 100 000 euros.
Le sénateur Jean-Michel Arnaud a également évoqué cette information dans un autre rapport portant sur les actions écoresponsables des pouvoirs publics. Le document précise que le réseau primaire de chauffage de l’Élysée est composé de "chaudières gaz à condensation".
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L’opinion publique risque d’être mécontente face à cette nouvelle chaudière à gaz installée. En effet, l’exécutif a fait savoir que ce type de chauffage ne sera plus autorisé dans les nouveaux logements collectifs. Cette mesure est déjà en vigueur pour les maisons individuelles neuves depuis 2022.
Suite aux interrogations sur le sujet, le palais de l’Élysée a apporté des précisions en indiquant que cette chaudière à gaz est principalement un système d’appoint. Son rôle sera de soutenir la pompe à chaleur lors des journées de grand froid, et elle ne devrait être en fonctionnement que pendant 20 à 30 % de la période de chauffe.
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