Sur les sites internet, dans les marchés et les magasins de déstockage, des faux gâteaux, pâtes, sodas, et même des faux petits pots pour bébé sont proposés.
Les saisies de produits alimentaires contrefaits ont atteint un niveau record, quadruplant en un an pour atteindre 1,15 million d’articles saisis en 2023. Au musée de la contrefaçon, Delphine Serfati Sobreira, directrice générale de l’Unifab (Union des Fabricants), dévoile les dernières saisies douanières, allant des yaourts aux faux vins et Cognacs. Les contrefaçons sont si précises qu’elles imitent même les emballages et les marques authentiques, trompant ainsi les consommateurs. Parmi les exemples frappants, des faux petits pots pour bébé ressemblant de manière frappante à ceux de la marque Blédina, mais avec une marque "Bébéna". Certains produits contrefaits reprennent même le nom de la marque originale, comme le chewing-gum "Hollywood", bien que son ancien logo n’existe plus.
Souvent vendues en ligne à des prix considérablement réduits, ces contrefaçons sont difficiles à détecter pour les consommateurs. Environ huit fois sur dix, ces produits contrefaits sont vendus en ligne, malgré les efforts des entreprises pour supprimer les annonces illicites, rapporte RTL. Les risques pour la santé sont réels, avec des produits dont la composition est inconnue et non contrôlée. Les contrefaçons peuvent même être dangereuses, comme l’a souligné Delphine Serfati Sobreira, notamment lors d’événements tels que les Jeux olympiques, où des contrefaçons de chips, de saucisses ou d’eau peuvent être vendues aux abords des stades.
Principalement originaires de Chine, ces produits contrefaits échappent souvent à tout contrôle de qualité et de sécurité. Les dates de péremption peuvent être fictives, mettant en danger la santé des consommateurs. En cas de doute sur un produit acheté en ligne, il est recommandé de le jeter, avertit Delphine Serfati Sobreira.