A Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), le Premier ministre Jean Castex s’est exprimé sur le contrat engagement jeune. Il a annoncé vouloir accompagner au moins 400 000 jeunes l’année prochaine.
Dans la matinée de ce mardi 2 novembre, Emmanuel Macron a annoncé le contrat engagement jeune. La chaîne BFMTV rapporte qu’il s’agit d’un revenu, destiné aux moins de 26 ans sans formation ni emploi depuis plusieurs mois en échange de 15 à 20 heures par semaine.
Le Premier ministre Jean Castex s’est également exprimé sur ce dispositif en souhaitant vouloir "accompagner au moins 400 000 jeunes en 2022". Durant son discours à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), il a noté que c’est un objectif très ambitieux, mais il est à "notre portée", grâce à l’investissement que nous consentons et à la mobilisation et à l’engagement des entreprises, des collectivités, des associations.
Le chef du gouvernement a insisté que la finalité du CEJ n’est pas d’installer des jeunes dans un accompagnement sans fin et sans aboutissement.
L’objectif est, selon lui, de réussir ce passage de l’accompagnement vers l’activité et de l’activité vers l’emploi. Il a précisé que ce contrat ainsi que le versement de l’allocation pourraient être interrompus en cas du non-respect des engagements ou encore du refus injustifié de prendre un emploi.
Jean Castex a apporté plus d’explications sur le CEJ annoncé par E. Macron durant ce déplacement. Selon lui, le gouvernement identifie aujourd’hui 500 000 jeunes en situation d’éloignement durable de l’emploi. Le contrat d’engagement jeune sera "centré" sur eux. "Ce sont ceux qui en ont réellement besoin et ne pourront pas tirer profit facilement et par eux-mêmes de la forte reprise du marché de l’emploi", a-t-il martelé.
Le CEJ entrera en vigueur progressivement à compter de janvier d’abord à titre de préfiguration, puis il se déploiera complètement à partir de mars 2022. "Sa montée en puissance s’étalant sur l’ensemble de l’année au fur et à mesure du recrutement des jeunes dans le dispositif", a noté le Premier ministre en soulignant que ce dispositif vient refondre, renforcer, relier tous ceux qui existent déjà.
Concernant son financement, le chef du gouvernement a précisé qu’il s’appuiera d’abord sur les crédits du plan "1 jeune, 1 solution" dont il mobilisera une part estimée à 2 milliards d’euros. Un amendement sera introduit au projet de loi de finances pour 2022 afin d’inscrire un supplément de crédit de 550 millions d’euros.
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