Le CEJ (Contrat d’engagement jeune) est la dernière réforme sociale du quinquennat. Il entrera en vigueur le 1er mars.
Le journal 20 Minutes rapporte que le décret sur le CEJ (Contrat d’engagement jeune) est paru au Journal officiel samedi 19 février. Cette dernière réforme du quinquennat entrera en vigueur le 1er mars. Elle vise, notamment à ramener vers la formation et l’emploi 400 000 jeunes par an.
Le CEJ prend le relais de la Garantie jeunes, et s’adresse aux 16-25 ans (29 ans en cas de handicap) "ni en emploi, ni en études, ni en formation" et souvent hors des radars des institutions. S’ils respectent leurs obligations, ce dispositif leur permet d’avoir une allocation mensuelle maximale de 500 euros. Selon le décret du 18 février, le texte entre en vigueur le 1er mars 2022, à l’exception des dispositions relatives à la revalorisation de l’allocation versée au titre du contrat d’engagement jeune, qui entrent en vigueur le 1er janvier 2023.
Le texte souligne que le versement de l’allocation peut être supprimé, tout ou partie lorsque le jeune, sans motif légitime, est absent lors d’une action prévue dans le cadre de son contrat d’engagement jeune ou ne peut justifier l’accomplissement d’actes positifs définis dans ce même cadre.
Les dernières données, publiées par l’Insee, ont indiqué qu’au quatrième trimestre 2021, le taux des 15-29 ans "ni en emploi, ni en études, ni en formation", était de 12,2%, soit près de 1,5 million de personnes.
> A lire aussi : Comment bénéficier du "contrat engagement jeune" ?