Ils ont annoncé dimanche soir qu’ils ne signeraient pas le projet de convention médicale négocié depuis des mois avec l’Assurance-Maladie.
En grève le 14 février dernier, les médecins libéraux ont réclamé une hausse de leur tarif de consultation. La Sécurité sociale leur a proposé de l’augmenter à 26,50 euros, voire 30 euros s’ils prennent des "engagements territoriaux", mais les intéressés ne l’approuvent pas. Ils demandent une hausse générale et non conditionnelle. Dimanche soir, le principal syndicat de médecins généralistes (MG France) et la principale organisation de spécialistes (Avenir-Spé Le Bloc) ont décidé de ne pas signer le projet de convention négocié avec l’Assurance-Maladie.
Cette décision a été prise à l’unanimité au comité directeur du syndicat MG France après une consultation de ses membres. "Il y a eu 98% de participation et 100% ont dit non à la signature", selon sa présidente, Agnès Giannotti, lors d’une conférence de presse. Elle estime que c’est "un vote négatif à l’unanimité" qui "doit être de nature à faire réfléchir les politiques", rapporte le site d’informations L’Alsace. "Pas de signature, à l’unanimité", a déclaré Patrick Gasser, le président de l’organisation de spécialistes Avenir Spé.
Les six syndicats de médecins représentatifs ont jusqu’au mardi 28 février pour dire s’ils acceptent ou non la nouvelle grille de tarifs des consultations, des aides et autres forfaits négociés avec l’Assurance-Maladie dans le cadre du renouvellement de leur convention avec la Sécurité sociale. La proposition prévoit que toutes les consultations médicales seront revalorisées de 1,50 euro. Ce qui porterait la consultation de base à 26,50 euros, contre 25 euros depuis 2017, pour les généralistes.
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