Le président de la République a annoncé, mercredi 20 novembre, un durcissement des sanctions quant à la consultation d’images pédopornographiques.
A l’occasion du 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant à Paris, mercredi 20 novembre, Emmanuel Macron a annoncé que les sanctions seront renforcées pour toute consultation d’images pédopornographiques. Selon le chef de l’État, cité par Le Monde, les peines pour toute utilisation de ces images vont être portées à cinq ans.
En outre, les auteurs de ce délit seront, automatiquement, fichés et interdits de travailler auprès d’enfants ou de mineurs. "Toutes les personnes qui dirigent des crèches, des écoles, des clubs de sport, des associations agréées, pourront et devront consulter ce fichier lors d’une embauche", a ajouté le locataire de l’Élysée.
Pour lutter contre l’exposition des enfants aux sites pornographiques, Emmanuel Macron a donné une durée de 6 mois aux opérateurs et acteurs d’internet afin de mettre en place un "contrôle parental par défaut", contre une option volontaire, qui est actuellement le cas.
"Je sais que ça gêne beaucoup de plates-formes, beaucoup d’opérateurs numériques […] Dès maintenant, nous préparons la loi. Si dans six mois, nous n’avons pas de solution, nous passerons une loi pour le contrôle parental automatique", a-t-il poursuivi.
Le gouvernement est prêt à bloquer les sites qui ne seront pas conformes à la loi, surtout sur le renforcement du contrôle de l’âge des internautes, note La Libération. "On va maintenant préciser dans notre code pénal que le simple fait de déclarer son âge en ligne ne constitue pas une protection suffisante contre l’accès à la pornographie des mineurs de moins de 15 ans. (...)", a conclu le chef de l’État.
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