Le groupe socialiste a proposé d’instaurer dans les entreprises un arrêt de travail pour les femmes souffrant de règles douloureuses. Le texte a été cependant rejeté par le Sénat malgré des tentatives de compromis en séance publique.
En avril 2023, les sénateurs socialistes en France avaient proposé la mise en place d’un congé menstruel. Le texte prévoit un arrêt de travail deux jours par mois au maximum, sans période de carence, pour les femmes souffrant de règles douloureuses, avec la nécessité d’un certificat médical renouvelable chaque année.
La proposition de loi a été examinée jeudi par la Chambre haute. Malgré de vifs débats et plusieurs tentatives de compromis lors de la séance publique, le Sénat, qui est majoritairement de droite, a dit "non". D’après les médias, le texte a été rejeté par 206 voix contre 117.
La sénatrice Béatrice Gosselin (LR) redoute en effet d’éventuels "effets secondaires non désirés", citant notamment une atteinte à l’intimité des personnes ainsi que le coût pour la Sécurité sociale. La sénatrice Laurence Rossignol regrette d’avoir manqué l’occasion de s’adapter à l’évolution de la société. "C’est regrettable pour le Sénat et pour les femmes qui devront encore attendre", a-t-elle dit, selon les propos rapportés par Franceinfo.
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