La présidente de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), Françoise Brié, a tiré la sonnette d’alarme sur une hausse probable des cas de violences conjugales dues au confinement.
Depuis une semaine, le gouvernement a mis la France en confinement durant 15 jours, en raison du coronavirus. Mais cette décision pourrait-il provoquer une hausse des cas de violences conjugales ? C’est ce que craignent plusieurs associations protégeant les femmes, note RTL.
A la tête du 3919 (numéro national de référence pour les femmes victimes de violences), la présidente de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), Françoise Brié, a indiqué que la situation est compliquée. Les femmes appellent à ce numéro quand elles sont au travail ou quand son agresseur est en train de travailler.
"Mais je pense qu’elles peuvent quand même tenter de trouver des moments pour s’isoler, s’éloigner un peu et lancer des SOS pour qu’on puisse leur répondre et aussi les orienter vers des structures de proximité", a-t-elle ajouté
Le 3919 a refonctionné depuis samedi dernier, a fait savoir Mme Brié. Ce numéro est ouvert à toutes les femmes victimes de violences conjugales, du lundi au samedi, entre 9h à 19h. Cet horaire sera de plus en plus prolongé, en fonction de la situation.
"Il refonctionne avec beaucoup d’appels que prennent en charge les écoutantes de la ligne nationale.", a-t-elle lancé.
Dans le cas où une femme souhaite quitter son domicile en raison d’une insécurité, elle a le droit de partir. Toutefois, elle doit signaler son agresseur à la police.
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