Les intermittents du spectacle réclament la réouverture des lieux de culture où il est possible de faire respecter la distanciation, comme les théâtres, cinémas, musées, opéras, certaines salles de spectacles.
Au total, 29 théâtres et lieux culturels à travers la France étaient occupés par les intermittents du spectacle, soutenus par la CGT Spectacle, ce dimanche en fin de journée. Cette mobilisation fait suite au mouvement lancé le 4 mars dernier au théâtre de l’Odéon à Paris pour réclamer la réouverture des lieux de culture et des aides. Mercredi 10 mars, après l’occupation de six théâtres, le gouvernement a informé qu’une rallonge de 20 millions d’euros sera destinée à aider les équipes artistiques les plus fragiles. Dans un communiqué commun, la ministre de la Culture et le Premier ministre ont également annoncé une prolongation pour les intermittents de leurs droits aux congés maladie et maternité, rapporte Le Parisien.
Les annonces ci-dessus n’ont fait que renforcer la grogne. Les intermittents exigent la réouverture des lieux de culture où le public pourra respecter la distanciation. C’est le cas des théâtres, cinémas, musées, opéras, certaines salles de spectacles. "Il faut que ce secteur sorte par le haut de cette crise. Nous voulons travailler pour préparer les réouvertures et nous avons besoin d’un fonds d’aide pour les répétitions", a lâché Mathieu Crochemore, chanteur-guitariste et militant du SNAM, syndicat des musiciens. Il s’agit, selon lui, d’une mobilisation est historique dans le monde culturel. Parmi les autres revendications de la profession figurent la prolongation de l’année blanche et l’annulation de la réforme de l’assurance-chômage.
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