Le ministère de l’Intérieur a souligné que ce chiffre sur la conduite sous l’emprise de la drogue ne concerne que la métropole, mais il serait plus élevé en incluant les données de l’Outre-mer.
Après le grave accident de la route ayant impliqué Pierre Palmade, le fléau de la conduite sous l’emprise de la drogue est de nouveau d’actualité. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a d’ailleurs souhaité dimanche le retrait automatique de 12 points sur le permis de toute personne conduisant sous stupéfiants. D’après la place Beauvau, environ 600 personnes décèdent chaque année en métropole dans des accidents liés à la consommation de drogue. Ce chiffre concerne uniquement la métropole et serait donc plus élevé avec les chiffres de l’Outre-mer, a souligné le ministère sur TF1 Info.
La Sécurité routière ne cesse de rappeler chaque année que la drogue, quelle qu’elle soit, est "incompatible avec la conduite". Elle rappelle sur son site les effets de chaque substance sur l’organisme. La plateforme souligne que le cannabis provoque une somnolence, tout en ralentissant la coordination des mouvements. En conséquence, le temps de réaction s’allonge. "La conduite sous l’emprise du cannabis multiplie par deux le risque d’être responsable d’un accident mortel" et qu’"un accident mortel sur cinq implique un conducteur positif aux stupéfiants", précise l’organisme.
Par ailleurs, une personne ayant consommé de l’ecstasy ne ressent aucune sensation de fatigue et ses capacités mentales sont altérées. Enfin, la cocaïne entraîne une conduite agressive, associée à des erreurs d’attention ou de jugement. Elle peut aboutir à la perte de contrôle du véhicule.
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