Cette mesure, prise très rarement, fait suite à la présence de produits non-conformes et jugés dangereux sur la plateforme de vente en ligne, Wish.
D’après une information de Bercy relayée par Le Parisien, les services français de la répression des fraudes ont formulé une requête concernant le déréférencement de la plateforme de vente en ligne Wish. Cette mesure, prise très rarement, intervient après la présence de produits non-conformes et dangereux. Le site connu pour la vente de produits bon marché principalement fabriqués en Chine, devrait donc disparaître des grands moteurs de recherche comme Google et des magasins d’application. Pour accéder au site, il faudra taper l’adresse directement. Cette mesure fait suite à celle de novembre 2020 où la plateforme a été accusée par la répression des fraudes de faire des réductions de prix "trompeuses". Le site était également pointé du doigt pour la mise en vente de produits d’appel qui n’étaient pas réellement disponibles.
Cette sanction infligée au site de vente en ligne Wish intervient dans le cadre d’une enquête menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur la sécurité des produits vendus sur les places de marché en ligne. Sur 140 produits analysés par la DGCCRF, plusieurs ont été identifiés comme non-conformes. C’est le cas des appareils électriques (90%) considérés comme dangereux, mais aussi des bijoux fantaisie (62%) et des jouets (45%). La plateforme a été notifiée de la présence de ces produits illicites. Les produits retirés sont ensuite réapparus sous un autre nom. La DGCCRF a donc sommé Wish de se mettre en conformité et a été contrainte de prendre cette décision, car la direction n’a pas reçu de "réponse satisfaisante". "Il n’y a pas de raison de tolérer en ligne ce que nous n’acceptons pas dans les commerces physiques", a souligné Bruno Le Maire, ministre de l’Economie.
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