À l’occasion des commémorations du 8 mai 1945, la préfecture de police a fait part, lundi 6 mai, des mesures prises pour assurer le bon déroulement de l’événement.
Depuis les dégradations et violences survenues le 16 mars sur les Champs-Elysées, la préfecture de police de Paris a interdit toute manifestation de "Gilets Jaunes" sur la célèbre avenue et ses environs, la place de l’Etoile et dans un périmètre incluant le palais de l’Élysée et l’Assemblée nationale. Et en marge des commémorations du 8 mai 1945, cette mesure a été rappelée par le préfet.
Didier Lallement, préfet de Police, a pris un arrêté concernant les manifestations commémoratives du 8 mai 2019.
Consultez notre communiqué de presse et l’arrêté concerné pour davantage de précisions ▶️ https://t.co/zIUnzUUUJi pic.twitter.com/o1WeQQq1Wf
— Préfecture de police (@prefpolice) 6 mai 2019
Dans un communiqué publié lundi 6 mai, la préfecture a expliqué que les cérémonies solennelles ne devraient pas être dérangées par "des manifestations revendicatives". En appui, le préfet de police Didier Lallement a évoqué l’atmosphère tendue dans le pays, qui se manifeste par "la récurrence de manifestations violentes durant lesquelles les forces de l’ordre sont systématiquement prises à partie", note Le Figaro.
Ainsi, un large périmètre autour de la place de l’Etoile, où le président de la République déposera la traditionnelle gerbe sous l’Arc de Triomphe devant la tombe du Soldat inconnu, sera interdit de manifestation. La place de la Concorde, le secteur du Palais de l’Elysée ainsi que les alentours des Champs-Elysées, où Emmanuel Macron passera avec la Garde républicaine, seront également concernés par ce dispositif.