Le gouvernement envisage d’élargir la campagne de vaccination en milieu scolaire, en intégrant à la vaccination contre le papillomavirus (HPV) celle contre les infections invasives à méningocoques. L’Assurance-maladie prendra désormais en charge à 100 % ce dernier vaccin, une première.
Depuis la rentrée 2023, les collégiens de 5e peuvent se faire vacciner contre le papillomavirus dans leur établissement, avec l’accord parental. Cette campagne, coordonnée par les ARS et les rectorats, mobilise divers professionnels de santé et est intégralement prise en charge par l’Assurance-maladie.
Le gouvernement envisage d’étendre cette initiative en y intégrant le vaccin contre les infections invasives à méningocoques (A, C, W, Y). Dans un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale, il propose alors une campagne de vaccination combinée HPV-Méningocoques pour l’année scolaire 2025-2026. Cela permettrait la co-administration de ces vaccins, rapporte TF1Info.
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L’exécutif constate une reprise de la circulation des méningocoques en France et une évolution des souches. De ce fait, la Haute Autorité de santé recommande une dose de vaccin pour les adolescents de 11 à 14 ans, sans tenir compte de leur statut vaccinal.
Désormais, l’Assurance-maladie couvrira intégralement ce vaccin, autrefois remboursé partiellement. Les méningocoques, responsables de méningites bactériennes graves et contagieuses, causent d’importantes complications (fièvre élevée, raideur de la nuque) et peuvent être mortelles sans traitement. Les méningites virales, bien que plus fréquentes, sont généralement moins sévères.
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