Lors de son intervention sur TF1 le jeudi 25 janvier au soir, le ministre de l’Intérieur a abordé le mouvement de colère des agriculteurs, exposant les raisons pour lesquelles les forces de l’ordre n’interviennent pas face aux dégradations perpétrées par certains manifestants.
"Est-ce qu’on doit les laisser faire sans envoyer les CRS ? Oui", a affirmé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dans le 20h00 de TF1. "À la demande du président et du Premier ministre, je les laisse faire", a-t-il ajouté. "S’en prendre à un établissement public, c’est illégal. Enfreindre la liberté de circuler, c’est illégal", lui a alors fait remarquer le journaliste Gilles Bouleau. "Est-ce que les agriculteurs s’en prennent aux policiers et aux gendarmes ? Est-ce qu’ils s’en prennent aux bâtiments publics ? Est-ce qu’ils mettent le feu aux bâtiments publics ? Ce n’est pas le cas", a répondu le locataire de la place Beauvau, dans des propos retranscrits notamment par franceinfo.
> À lire aussi : Gérald Darmanin pourrait quitter Beauvau après les JO
Le ministre exprime qu’il est familiarisé avec les réactions légitimes de frustration de ceux qui endurent des difficultés financières. Gérald Darmanin souligne qu’il est inapproprié de comparer différentes situations, affirmant qu’il n’y a pas de traitement différencié. Il soutient que la réponse à la détresse ne devrait pas impliquer le recours aux CRS. Gérald Darmanin souligne la nécessité d’une profonde compassion et d’une écoute attentive envers nos agriculteurs, et il envisage une amélioration de la situation dans l’avenir. Il mentionne que des mesures seront annoncées par le Premier ministre lors de son déplacement sur le terrain vendredi. Parallèlement, les syndicats agricoles anticipent plusieurs points de blocage sur les grands axes et autoroutes en Île-de-France.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re