Lors de sa visite au Salon de l’agriculture marquée par l’agitation, Emmanuel Macron a abordé pour la première fois son désir d’introduire un indicateur spécifique pour chaque secteur.
Emmanuel Macron a exprimé la nécessité de mettre en place un indicateur spécifique pour chaque secteur agricole, affirmant qu’il devrait être élaboré pour servir de prix minimum et garantir ainsi le revenu des agriculteurs. Le président a souligné que l’objectif des travaux en cours était de définir ces prix planchers pour protéger les revenus agricoles contre les pratiques prédatrices.
Cette proposition de prix minimum est au centre des revendications des professionnels depuis plusieurs semaines. La Confédération paysanne, syndicat agricole de gauche, insiste sur la nécessité d’un prix plancher couvrant les coûts de production et la rémunération des producteurs, prenant exemple sur l’Espagne, rapporte Le Figaro.
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La grande distribution, représentée par Michel Biero, président de Lidl, soutient l’idée d’un prix minimum garanti pour des produits comme le lait, le porc et le bœuf afin de protéger le secteur agricole. Sur BFMTV, il a proposé un prix plancher pour le lait, suggérant qu’acheter en dessous de 46 centimes le litre ne suffit pas pour assurer la survie des agriculteurs.
Dominique Schelcher, PDG de Système U, a également évoqué des solutions telles que la suppression de clauses dans la loi Egalim et la présence des agriculteurs lors des négociations commerciales. Les politiques, dont l’Insoumise Aurélie Trouvée, envisagent des propositions de loi pour instaurer des prix planchers rémunérateurs pour les agriculteurs, mais leur adoption reste incertaine.
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