La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) rappelle que les amendes réservées aux sites non conformes peuvent grimper jusqu’à 2% de leur chiffre d’affaires annuel.
Après ses recommandations édictées en novembre 2020, la Cnil est passée en action depuis le 1er avril. La Commission nationale de l’informatique et des libertés a en effet procédé aux contrôles de la bonne gestion des cookies et des traceurs publicitaires par les sites. En conséquence, une vingtaine de sites, dont des géants du numérique, ont été mis en demeure, ce mardi 25 mai. "La présidente de la CNIL a adressé le 18 mai 2021 une vingtaine de mises en demeure à des organismes ne permettant pas aux internautes de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter.", est-il indiqué dans le communiqué gendarme du numérique repris par Le Figaro.
Les noms des organismes mis en demeure n’ont pas été dévoilés. Ces sites appartiendraient à des "acteurs internationaux de l’économie numérique" ainsi que "des organismes publics." Ils ont alors un mois pour se mettre en conformité. Concrètement, la Cnil souhaite que le bouton "Refuser tout" visible sur les bandeaux de recueil du consentement soit aussi facilement accessible que "Tout accepter". Les sites non conformes risquent de payer cher, car les amendes peuvent grimper jusqu’à 2% de leur chiffre d’affaires annuel. Parmi les firmes déjà sanctionnées figurent Google et Amazon. Elles ont été condamnées à payer des amendes de 100 millions d’euros et 35 millions d’euros pour leur mauvaise gestion de cookies.
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