Record de chaleur, sécheresse, déficit pluviométrique… les chiffres inédits publiés ce jeudi par Météo-France concernant le bilan de 2022 pourraient devenir la normale en France en 2050.
Les conséquences du changement climatique se sont clairement manifestées en 2022. Le bilan inédit de Météo-France ce vendredi a mis en avant le record de chaleur l’an dernier avec 14,5 degrés de température moyenne. L’an dernier a été qualifié comme l’année la plus chaude jamais enregistrée en Métropole depuis le début des relevés en 1900. "Remarquable dans le climat actuel, elle pourrait devenir ’normale’ en 2050", écrit l’institut météorologique sur les propos repris par BFMTV. L’Hexagone a connu trois vagues de chaleur l’été dernier, dont la première dès le mois de juin, avec des records de chaleur précoces relevés. Sur l’ensemble de l’été, le 2e plus chaud enregistré par le pays, 33 jours de vagues de chaleur ont été dénombrés, un record.
Avec ces records de chaleur, l’année 2022 se hisse à la première place des années les plus chaudes, très loin devant 2022. Elle bat également les records de chaleur enregistrés en 1947 dans toutes les régions administratives, excepté en Île-de-France où 2022 arrive à la 2e position. Par ailleurs, 2022 a été très sèche avec un déficit pluviométrique record de 25 %. Trois quarts de la France ont été touchés par cette sècheresse. Par ailleurs, un ensoleillement exceptionnel a été constaté sur la plupart des régions, "le plus souvent excédentaire de 15%, avec de nombreux records notamment sur la moitié nord du pays", souligne Météo-France. Parmi les villes les plus ensoleillées l’an dernier figure Rennes avec 2088 heures de soleil sur l’année contre 1761 heures par an en moyenne.
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