Les premiers radars sonores sont instaurés dans 7 collectivités françaises pour une phase expérimentale.
Désormais, les véhicules trop bruyants sont dans le collimateur des autorités en France, note CNews. En effet, les premiers radars sonores ont été instaurés dès mercredi 5 janvier dans sept collectivités françaises pour une phase expérimentale sur un ou plusieurs axes bien précis.
Les villes de Paris, Nice, Toulouse, Bron (métropole de Lyon), Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), ainsi que Saint-Forget (Yvelines) sont concernées.
Dans un premier temps, le niveau sonore maximal des radars est fixé à 90 décibels. Si cette limite est franchie, ils s’activeront. Ainsi, les automobilistes, motards ainsi que les chauffeurs de camion dont les véhicules dépassent ces décibels seront verbalisés.
Le ministère de la Transition écologique a indiqué que les radars sonores auront vocation à être généralisés sur l’ensemble du territoire national "sous réserve de l’adoption d’un dispositif législatif pérenne".
Jusqu’ici, aucune date concernant leur généralisation n’a été communiquée.
Le lancement des radars sonores sur ces collectivités sera accompagné d’une phase de test pour chacun des appareils, selon le gouvernement. Pendant les trois premiers mois, ils seront testés dans le but de leur homologation.
Le ministère de la Transition écologique a par ailleurs signifié que la verbalisation est envisagée pour début 2023. Il a également expliqué que les véhicules dépassant la limite de 90 décibels seront flashés. Le contrevenant recevra alors une amende de 135 euros, qui pourra être minorée à 90 euros en cas de paiement dans les 15 jours suivant la réception du PV.
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