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Pour la grande majorité des Français, la voiture reste un moyen de déplacement indispensable. Pourtant, une étude a montré que de plus en plus de vieilles voitures circulent dans les rues de l’Hexagone.
En deux ans, le cabinet AAA Data a réalisé une étude sur les conducteurs français, rapporte RTL. Les résultats ont montré que la grande majorité de la population pense que la voiture reste le mode de transport indispensable. Par ailleurs, sur 52 millions de voitures en France, 13 millions ne roulent pas. Effectivement, il s’agit de vieilles voitures de plus de 14 ans, stationnées dans un garage, ou celles, toujours immatriculées en France mais qui sont parties à l’étranger.
Tous les jours, 39 millions de voitures sont en circulation, en France. Malgré les efforts de l’Etat pour sortir les anciens modèles, avec un âge moyen de plus de 10 ans, le nombre de vieilles voitures ne cesse d’augmenter, chaque année. "C’est la France des Laguna et des utilitaires qu’on ne veut plus voir dans les grandes villes", selon RTL.
D’après cette étude, on comptabilise le plus de voitures dans le nord avec 1,431 millions de véhicules immatriculés, soit plus de 3,5 % du parc national. La cause : le département est très étendu, il y a des travailleurs frontaliers et les transports en commun ne permettent pas un maillage efficace du territoire.
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Derrière le nord se trouvent l’Ariège, la Creuse, la Dordogne. Selon l’étude, c’est dans les endroits où on utilise beaucoup de véhicule que l’on trouve des vieilles voitures.
Par ailleurs, tous les jours, 70 % des Français prennent la voiture, dont 10,7 % à Paris et 35 % seulement à Lyon. La plupart de ces utilisateurs sont, ainsi, des ruraux ou ceux vivant en périurbaine, très loin des grandes agglomérations.
Cette étude montre que la voiture permet d’illustrer la fracture territoriale, et de comprendre la déconnexion Paris/province. D’après les informations de RTL, le sujet permet savoir la cause du mouvement des "Gilets Jaunes". C’est une évidence, mais ce n’est pas un hasard si ce mouvement est parti d’un ras-le-bol des automobilistes.
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