Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a qualifié de "scandaleux" le fait d’"inaugurer une fresque qui vise à faire des amalgames".
Interrogé mardi à l’Assemblée nationale par la députée LFI de Seine-Saint-Denis, Sabine Rubin, le ministre de l’Intérieur s’est dit "choqué" par la fresque de Stains "contre le racisme et les violences policières" représentant les visages de George Floyd et d’Adama Traoré. Christophe Castaner a alors répondu que le devoir des élus de la République était de se montrer à la hauteur de ce que font les forces de l’ordre. Dans la foulée, il a lancé des critiques envers le maire communiste de Stains pour avoir participé à l’inauguration de cette fresque. "C’est scandaleux d’inaugurer une fresque qui vise à faire des amalgames", a-t-il lâché sur les propos relayés par BFMTV.
Christophe Castaner a déclaré être choqué par cette fresque et a partagé "l’indignation" des forces de l’ordre. Le ministre de l’Intérieur a rappelé que des femmes et des hommes se mobilisent chaque jour pour protéger la République. Le locataire de la place Beauvau a souligné que la "force" employée par les policiers devait être "adaptée" et "proportionnée". En cas de faute, instruction, enquête et sanction doivent être obligatoires. Le ministre a aussi rappelé qu’il a reçu la famille de Cédric Chouviat, quelques jours après son décès. Sur la base des préconisations du directeur de la police nationale et du directeur de la gendarmerie nationale, il a pris avec Laurent Nuñez des décisions relatives à l’arrêt d’une méthode d’interpellation, dite de la clé d’étranglement.
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